Au coeur de l’Entre-Deux-Mers à 15km de Saint-Emilion, Rauzan est un charmant village qui possède plusieurs sites agréables.
Le château :
Le village conserve les ruines de son château construit sur un terrain élevé au 13ème siècle sous les auspices du roi anglais. Après la guerre de Cent Ans, il a été restauré dans un style gothique.
Les derniers témoins de ce fort sont visibles : rempart à créneaux, pont à trois arches en ogives et un manoir orné de fenêtres avec des espars accompagnant la tour de ronde majestueuse, haute de 31 mètres, d’où l’on jouit d’une belle une vue sur la campagne.
Renseignements – Renseignements : Château de Rauzan
Tél : 05.57.84.03.88
chateauderauzan@gmail.com
L’église:
L’église montre trois portails intéressants du 13e siècle et un clocher ajouré
Les blanchisseries :
A proximité, au fond d’un vallon, dans un virage entrant dans le village au bas de la route D128 se trouve deux charmants lavoirs.
Photos : w w w. l a v o i r s. o r g Lavoirs de France
La rivière souterraine et la grotte Célestine
Cette grotte a été découverte tout à fait accidentellement par un marchand de céréales qui habitait la rue Lansade dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Il a décidé de creuser un puits derrière sa maison. On découvre alors une grotte où l’on peut voir des stalactites et des stalagmites et au fond de laquelle coule un ruisseau.
Il fit construire un escalier en pierre pour accéder de sa maison au ruisseau souterrain et tirer profit de l’affaire.
Les femmes de chambre habillées selon une coutume du XIXe siècle, avec une jupe longue, un tablier campagnard et des sabots guidaient les visiteurs intéressés qui payaient 3 groschen pour voir cette curiosité grâce à une bougie.
On dit que Napoléon III est venu pour inaugurer le lieu et le surnommer « grotte de torrents ».
Ensuite, ce lieu a été négligé et peu de gens connaissent son existence.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a été utilisé comme refuge.
En 1995, un conseil de vi
llage a exploré la possibilité de rouvrir la grotte au public. Cela a été rendu possible dès mars 2002. Deux guides sont prêts à vous accompagner comme spéléologues. Il est mis à votre disposition bottes et casque. Il est sage d’avoir vêtements adaptés : l’endroit est humide et le sol parfois argileux ; il est même parfois nécessaire de ramper à quatre pattes sur le chemin de la visite.
L’abbaye de Sainte Ferme
Construite par les « moines noirs » avant le XIe siècle, l’abbaye bénédictine de Sainte Ferme survit avec succès dans son intégralité : une abbaye église (ses parties les plus anciennes du XIIe siècle) et des bâtiments conventuels, grâce au dévouement des abbés et des villageois qui l’ont défendu tout au long des siècles. Elle a été fortifié pendant la guerre de Cent Ans, et depuis lors elle rayonnait dans les environs et accueillait les pèlerins de Compostelle.
Mais il a été gravement endommagé pendant la guerre interconfessionnelle. Sur les murs, vous pouvez voir le marques de la masse salariale des tâches, aussi celles des calvinistes.
A l’intérieur se trouve la voûte en berceau de la nef et surtout les chapiteaux romans avec des sculptures représentant des scènes bibliques, ou des fleurs ou des animaux (lions, pélican).
La sculpture la plus remarquable est celle montrant David tuant Goliath, sur la pilier droit de l’abside nord.
Dans la cour intérieure le cloître a disparu, mais l’ancien puits demeure.
Un trésor de 1300 monnaies romaines découvert en 1986 non loin du lieu.
La mairie occupe l’ancienne résidence de l’Abbé. Il y a une fresque représentant la Justice dans une salle voûtée où régnait l’Abbé.
Traduction par Klodin’ Pomirol et Marcelo Redulez membres de l’espéranto-gironde